de Philippe Jaenada User Moyenne des commentaires client :
4.9 étoiles sur 5 de 268 Commentaires client
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La Petite femelle par Philippe Jaenada ont été vendues pour EUR 9,10 chaque exemplaire. Le livre publié par Points. Il contient 744 pages et classé dans le genre Custom Stores. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4.9 des lecteurs 268. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre La Petite femelle : un bouquin passionnant qui se lit comme une enquête policière... - 6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile.un bouquin passionnant qui se lit comme une enquête policière...
Par freddiefreejazz
Certains critiques rabâchent que ce n’est pas vraiment de la grande littérature mais j’ai une petite question : Qu’est-ce que la Littérature ? Faudrait-il reprendre les cours de Jean-Paul Sartre et consort pour savoir ce qu’est un bon livre ? Peu importe au final, car pour ma part, j’ai beaucoup aimé La Petite Femelle de Philippe Jaenada. Ce pavé de 700 pages se lit d’une traite. On s’accroche, on le tient, on ne le lâche plus. Je ne connaissais pas l’auteur, et la première chose que je peux dire, c'est que j'ai pris un sacré plaisir de lecture. Roman « populaire » dénonçant la bêtise et l’indécence « populaire », La Petite Femelle a gagné son pari. Le pari que l’on demande à tout écrivain : savoir nous tenir en haleine au cours du récit, tout en alimentant notre réflexion... Entre histoire (un fait divers historique, inutile d’y revenir, le cas de Pauline Dubuisson est connu pour une bonne partie du lectorat) et humour (les allers-retours du romancier sur sa vie privée, sa façon de nous apostropher !), La Petite Femelle réussit un sacré tour de force. Bon, le fait divers, en général, ça n’est pas ma tasse de thé. Mais là , avec ce roman publié par les éditions Julliard en décembre 2015, on ne voit pas le temps passer ! Mieux, Jaenada à partir de ce crime passionnel survenu en 1951 se montre passionnant de bout en bout. Grand plaisir de lecture, qui s’inscrirait presque dans la tradition orale. Et quand de surcroît, l’auteur s’amuse avec le lecteur, l’interroge, ou quand encore, Jaenada se ridiculise tout seul, parce qu’il se fout de ce qu’on peut bien penser de lui, je trouve qu’il atteint alors une grandeur d’âme. Loin de prendre le lecteur pour un idi@t, l’écrivain accompagne celui-ci dans son investigation, dans son enquête, lui révèle même sa méthode (1).Il réussit ainsi un exploit littéraire dans la mesure oùil évite tous les clichés et les stéréotypes du genre. Il se fait ainsi à la fois romancier (à la Simenon, pourrait-on dire…), historien, sociologue, et même politique, dans un ouvrage que l’on ne manquera pas de lire, je le répète, si l’on veut se replonger dans cette France tant fantasmée (une époque révolue, mais pas tant que ça au final, si l’on considère la place de la femme dans la société…). Alors, certes, ça n’est pas gai (l’histoire est plutà´t sombre, pour ne pas dire dramatique…), mais Pauline Dubuisson, le personnage principal qui a défrayé la chronique il y a une soixantaine d’années, quand elle se vit accuser du meurtre de son amant, devint malgré elle un personnage romantique. Les personnages secondaires, et autres anecdotes viennent également pimenter ce roman fleuve populaire qui s’élève presque au niveau de « chef-d’œuvre ». Je ne sais pas si je peux le qualifier ainsi (« chef-d’œuvre, ce mot est tellement galvaudé !). Je veux seulement dire par là que la littérature française a rarement atteint ce niveau au cours de ces quinze dernières années, et que cela mérite d’être souligné.Née dans une famille protestante dans les années 20, Pauline recevra une éducation stricte, un peu tirée par les cheveux. C’est l’une des premières choses qui m’a marqué. Son père André lui fit découvrir Nietzsche dès l'âge de onze ans (sic) : on est effectivement en droit de se poser des questions à ce niveau là , sur cette famille, déjà ... Jaenada revient sur l’éducation de la meurtrière, sur le contexte familial et social de l’époque, et c’est très réussi. C'est donc l'histoire d'une vie ratée. D'une déchéance. D’une vie de déchets... D'une chute... Le contexte social et politique (des années noires de l’occupation au début des années 50, en passant par cet épisode avec Yvonne Chevallier) est superbement mis en valeur. Jaenada reconstitue pour notre plus grand plaisir cette époque qui n’était pas si rose que ça… Hommes et femmes tiennent le mauvais rà´le ici (mensonges, hypocrisie, tout y passe). Récit très rythmé, alternant sources historiques, enquête journalistique, digressions de l’auteur, formules qui claquent (« On ouvre pas le gaz seulement parce qu’on a mauvaise réputation, surtout quand on s’appelle Pauline Dubuisson et qu’on s’en fout comme de sa première culotte… »), La Petite Femelle est un genre hybride, entre roman, récit, enquête et autofiction, entre faits divers et journalisme. On se rend compte que les femmes (malgré le droit de vote obtenu en 1945) n'avaient pas encore toutes les conditions pour mener une vie épanouie au début des années 50. Alors, franchement, quand on me dit que c’était mieux avant, ça me fait doucement sourire. Jaenada réussit vraiment un coup de maître, malgré quelques passages très dilués... Mais cet écrivain a vraiment du talent, c’est indéniable (2).__________________________________________________________________________(1) Jaenada n’aime pas les mensonges. En tout cas, pas ceux que l’on profère contre les perdus, les faibles et les oubliés.(2) Henri-Georges Clouzot s’inspire de l’histoire de Pauline dans La Vérité (avec Brigitte Bardot dans le rà´le principal). La Petite femelle a été écrit par Philippe Jaenada qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La Petite femelle a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 744 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La Petite femelle que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : La Petite femelle
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Par freddiefreejazz
Certains critiques rabâchent que ce n’est pas vraiment de la grande littérature mais j’ai une petite question : Qu’est-ce que la Littérature ? Faudrait-il reprendre les cours de Jean-Paul Sartre et consort pour savoir ce qu’est un bon livre ? Peu importe au final, car pour ma part, j’ai beaucoup aimé La Petite Femelle de Philippe Jaenada. Ce pavé de 700 pages se lit d’une traite. On s’accroche, on le tient, on ne le lâche plus. Je ne connaissais pas l’auteur, et la première chose que je peux dire, c'est que j'ai pris un sacré plaisir de lecture. Roman « populaire » dénonçant la bêtise et l’indécence « populaire », La Petite Femelle a gagné son pari. Le pari que l’on demande à tout écrivain : savoir nous tenir en haleine au cours du récit, tout en alimentant notre réflexion... Entre histoire (un fait divers historique, inutile d’y revenir, le cas de Pauline Dubuisson est connu pour une bonne partie du lectorat) et humour (les allers-retours du romancier sur sa vie privée, sa façon de nous apostropher !), La Petite Femelle réussit un sacré tour de force. Bon, le fait divers, en général, ça n’est pas ma tasse de thé. Mais là , avec ce roman publié par les éditions Julliard en décembre 2015, on ne voit pas le temps passer ! Mieux, Jaenada à partir de ce crime passionnel survenu en 1951 se montre passionnant de bout en bout. Grand plaisir de lecture, qui s’inscrirait presque dans la tradition orale. Et quand de surcroît, l’auteur s’amuse avec le lecteur, l’interroge, ou quand encore, Jaenada se ridiculise tout seul, parce qu’il se fout de ce qu’on peut bien penser de lui, je trouve qu’il atteint alors une grandeur d’âme. Loin de prendre le lecteur pour un idi@t, l’écrivain accompagne celui-ci dans son investigation, dans son enquête, lui révèle même sa méthode (1).Il réussit ainsi un exploit littéraire dans la mesure oùil évite tous les clichés et les stéréotypes du genre. Il se fait ainsi à la fois romancier (à la Simenon, pourrait-on dire…), historien, sociologue, et même politique, dans un ouvrage que l’on ne manquera pas de lire, je le répète, si l’on veut se replonger dans cette France tant fantasmée (une époque révolue, mais pas tant que ça au final, si l’on considère la place de la femme dans la société…). Alors, certes, ça n’est pas gai (l’histoire est plutà´t sombre, pour ne pas dire dramatique…), mais Pauline Dubuisson, le personnage principal qui a défrayé la chronique il y a une soixantaine d’années, quand elle se vit accuser du meurtre de son amant, devint malgré elle un personnage romantique. Les personnages secondaires, et autres anecdotes viennent également pimenter ce roman fleuve populaire qui s’élève presque au niveau de « chef-d’œuvre ». Je ne sais pas si je peux le qualifier ainsi (« chef-d’œuvre, ce mot est tellement galvaudé !). Je veux seulement dire par là que la littérature française a rarement atteint ce niveau au cours de ces quinze dernières années, et que cela mérite d’être souligné.Née dans une famille protestante dans les années 20, Pauline recevra une éducation stricte, un peu tirée par les cheveux. C’est l’une des premières choses qui m’a marqué. Son père André lui fit découvrir Nietzsche dès l'âge de onze ans (sic) : on est effectivement en droit de se poser des questions à ce niveau là , sur cette famille, déjà ... Jaenada revient sur l’éducation de la meurtrière, sur le contexte familial et social de l’époque, et c’est très réussi. C'est donc l'histoire d'une vie ratée. D'une déchéance. D’une vie de déchets... D'une chute... Le contexte social et politique (des années noires de l’occupation au début des années 50, en passant par cet épisode avec Yvonne Chevallier) est superbement mis en valeur. Jaenada reconstitue pour notre plus grand plaisir cette époque qui n’était pas si rose que ça… Hommes et femmes tiennent le mauvais rà´le ici (mensonges, hypocrisie, tout y passe). Récit très rythmé, alternant sources historiques, enquête journalistique, digressions de l’auteur, formules qui claquent (« On ouvre pas le gaz seulement parce qu’on a mauvaise réputation, surtout quand on s’appelle Pauline Dubuisson et qu’on s’en fout comme de sa première culotte… »), La Petite Femelle est un genre hybride, entre roman, récit, enquête et autofiction, entre faits divers et journalisme. On se rend compte que les femmes (malgré le droit de vote obtenu en 1945) n'avaient pas encore toutes les conditions pour mener une vie épanouie au début des années 50. Alors, franchement, quand on me dit que c’était mieux avant, ça me fait doucement sourire. Jaenada réussit vraiment un coup de maître, malgré quelques passages très dilués... Mais cet écrivain a vraiment du talent, c’est indéniable (2).__________________________________________________________________________(1) Jaenada n’aime pas les mensonges. En tout cas, pas ceux que l’on profère contre les perdus, les faibles et les oubliés.(2) Henri-Georges Clouzot s’inspire de l’histoire de Pauline dans La Vérité (avec Brigitte Bardot dans le rà´le principal). La Petite femelle a été écrit par Philippe Jaenada qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La Petite femelle a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 744 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La Petite femelle que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre : La Petite femelle
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